lundi 27 octobre 2025

« Un autre monde est possible » (1998)

 Certains lecteurs relèvent un manque de « radicalité » des articles et proposent d’aller plus loin dans la réflexion. Ainsi, M. Francisco Garrido, de Santiago (Chili) souligne-t-il un manque de perspectives :

On nous offre d’introduire une pincée d’humanité dans les rouages de la machine néolibérale, une graine d’humanité dans la barbare machine néolibérale (…) A aucun moment il n’est fait allusion à un des principes premiers du mouvement socialiste du siècle dernier : la condamnation de la propriété privée des moyens de production des richesses, source de tous les maux. C’est parce qu’ils étaient conscients que cette propriété privée entraînait l’organisation de la production au profit de la minorité possédante et donc au détriment des besoins de la population que les socialistes du xixe siècle proposaient l’établissement d’une société rationnellement organisée sur la base de la propriété sociale (et non étatique) des moyens de production et de distribution, et son administration démocratique par et pour ses membres. La création des premiers partis réformistes obéissait à un double objectif : établir la société socialiste et, en attendant, de travailler à l’amélioration des conditions de vie et de travail des couches les plus défavorisées. Avec quel résultat ? L’importance et le nombre des problèmes posés par le capitalisme, les difficultés de tous ordres rencontrées pour tenter de résoudre ces problèmes, le travail, le temps et l’énergie nécessaires à la (laborieuse et toujours insuffisante) obtention, puis défense des conquêtes (sans cesse sous la menace de leur remise en cause) n’ont fait qu’entraîner le report de l’utopie socialiste aux calendes grecques puis sa disparition de l’horizon des partis « socialistes ». Si, parmi les premiers militants de ces organisations, s’en trouvaient qui voulaient établir le socialisme, combien sont-ils aujourd’hui ?


https://www.monde-diplomatique.fr/1998/07/A/3846


jeudi 16 octobre 2025

Contre le réformisme


Nous avons besoin de changement, de toute urgence. 

Mais nous devons garder à l'esprit ce à quoi nous sommes confrontés.

Le système capitaliste est mondial.

Cela signifie que les actions de tous les gouvernements nationaux sont limitées par le besoin de profit du système. Quelles que soient les promesses des politiciens, ils doivent toujours donner la priorité aux besoins des capitalistes.

Cela ne signifie pas pour autant qu'il est impossible de trouver des fonds pour améliorer la qualité de l'air, l'éducation ou subventionner les services de garde d'enfants, à condition que cela réponde aux besoins de « l'économie ». Et à condition que cela reste aussi bon marché que possible afin de ne pas effrayer les marchés boursiers.

Et toutes les améliorations obtenues grâce aux réformes seront toujours menacées lorsque la prochaine récession se produira, comme cela sera inévitablement le cas. 

Vous ne trouverez donc sur ici aucune revendication pour des changements mineurs au capitalisme : notre seul objectif est de faire comprendre à nos compagnons travailleurs que leur intérêt supérieur sera servi en supprimant une fois pour toutes la recherche de profit.

La révolution que les socialistes proposent est la transformation du système de production mondial. En d'autres termes, nous cesserons de travailler pour le compte des capitalistes et travaillerons plutôt pour répondre aux besoins humains. C'est ce que signifie la production socialiste.

Bien sûr, nous devrons toujours extraire des minéraux, cultiver des aliments, fabriquer des machines, etc. C'est la condition humaine. Mais travailler uniquement pour répondre aux besoins signifie que nous serons en mesure de planifier et de produire de manière rationnelle, en faisant tout ce qui est en notre pouvoir sur le plan technique, tout en respectant autant que possible le reste du monde naturel. 

Cette révolution signifie la fin de toute forme d'échange économique : ce que nous produirons sera à la disposition de tous, qui pourront l'utiliser/le consommer comme ils le souhaitent. Cela signifie que tout lié à l'achat et à la vente disparaîtra.

Et sans patrons, nous pourrons tous participer librement aux décisions concernant la manière dont nous produisons et ce que nous produisons. 

Les conditions matérielles pour une production socialiste existent déjà. Il ne manque qu'une seule chose : la conscience de classe.  

jeudi 22 mai 2025

Por un mundo de acceso libre

La clase obrera mundial tiene 2 opciones:

Opción 1 Dejar los recursos productivos globales en manos de los capitalistas, con la esperanza de que nos caigan encima algunas migas de la mesa de los ricos. 

En este caso, seguirán el caos económico y las amenazas existenciales (guerra, degradación ambiental). Porque el capitalismo obedece a su propia dinámica incontrolable. 

Opción 2 Unirse para expropiar estos recursos a los capitalistas y convertir el sistema de producción en una cooperativa global, en un sistema en el que el motivo único de la producción sea la satisfacción de las necesidades razonables (materiales y sicológicas) de todos. 

Eso es el verdadero socialismo. Y es factible ahora porque las condiciones objetivas (recursos industriales y agrícolas masivos) ya existen.

¿Y vos? ¿Qué opción prefieres? 

Más info:  http://www.worldsocialist.org/?lang=es-ES

Sin fronteras, sin estados, sin clases