lundi 8 septembre 2008
La solution au "credit crunch" : abolir l'argent
Le but des socialistes n'est pas simplement d'abolir l'argent en tant que tel. La tentative effectuée en ce sens par le dictateur cambodgien Pol Pot dans son pays s'est avérée un désastre pour l'économie du Cambodge puisqu'elle s'est faite dans le cadre du capitalisme.
Ce que les socialistes préconisent, c'est un changement dans la forme de propriété des moyens d'existence de la société : le remplacement de la propriété privée par la propriété commune ou sociale (et non, étatique) et leur contrôle démocratique.
L'existence de l'argent et celle du socialisme sont incompatibles puisque l'argent implique la propriété privée et, donc, l'échange, alors qu'avec l'avènement de la propriété commune, les biens ne seront plus produits pour être vendus (comment peut-on acheter ce qui nous appartient déjà ?) mais pour être distribués ou, plutôt, pour être mis à disposition des consommateurs qui se serviront en fonction de leurs besoins. Ils n'auront plus besoin d'argent et, par conséquent, plus besoin non plus de banques, de compagnies d'assurances, de fonds de pension ou de toute autre institution financière. Le socialisme implique le remplacement des complexités du système monétaire par la simple manipulation des quantités, l'adaptation de la production et de la distribution aux besoins environnementaux et humains, et la libre disponibilité de l'information, non déformée par la publicité.
Comme tous les concepts nouveaux ou inhabituels, il nous est difficile d'imaginer une organisation de la société sans argent, et elle nous paraît donc impossible. C'est pourquoi, l'idée d'une société débarrassée de l'argent et des banques nous laisse incrédules, sceptiques ou perplexes. Mais nous ignorons, à nos dépens et à notre péril, les implications de notre refus à la réaliser. Comme nous ne sommes pas capables de visualiser comment quelque chose peut être fait, nous avons tendance à assumer que c'est impossible à exécuter et, par conséquent, qu'il est inutile d'essayer. Mais le capitalisme lui-même n'a pas toujours existé, et ce que nous créons, nous pouvons aussi l'éliminer.
L'argent est considéré à juste titre comme le lubrifiant qui permet au capitalisme d'avancer ; mais il n'est pas la condition indispensable du bon fonctionnement de toute société, qui est la détermination des nécessités de la vie (besoin de secourir, de s’habiller, de se loger, de se déplacer, de se cultiver, de se distraire, etc.) et la recherche de leur satisfaction. A l'opposé des partisans du capitalisme d'État et de ceux qui proposent la nationalisation du système financier, les socialistes préconisent l'établissement d'une société qui produira des biens et des services destinés, non pas à être échangés contre l'argent, mais simplement pour l'usage de toute la communauté.
Ce que les socialistes préconisent, c'est un changement dans la forme de propriété des moyens d'existence de la société : le remplacement de la propriété privée par la propriété commune ou sociale (et non, étatique) et leur contrôle démocratique.
L'existence de l'argent et celle du socialisme sont incompatibles puisque l'argent implique la propriété privée et, donc, l'échange, alors qu'avec l'avènement de la propriété commune, les biens ne seront plus produits pour être vendus (comment peut-on acheter ce qui nous appartient déjà ?) mais pour être distribués ou, plutôt, pour être mis à disposition des consommateurs qui se serviront en fonction de leurs besoins. Ils n'auront plus besoin d'argent et, par conséquent, plus besoin non plus de banques, de compagnies d'assurances, de fonds de pension ou de toute autre institution financière. Le socialisme implique le remplacement des complexités du système monétaire par la simple manipulation des quantités, l'adaptation de la production et de la distribution aux besoins environnementaux et humains, et la libre disponibilité de l'information, non déformée par la publicité.
Comme tous les concepts nouveaux ou inhabituels, il nous est difficile d'imaginer une organisation de la société sans argent, et elle nous paraît donc impossible. C'est pourquoi, l'idée d'une société débarrassée de l'argent et des banques nous laisse incrédules, sceptiques ou perplexes. Mais nous ignorons, à nos dépens et à notre péril, les implications de notre refus à la réaliser. Comme nous ne sommes pas capables de visualiser comment quelque chose peut être fait, nous avons tendance à assumer que c'est impossible à exécuter et, par conséquent, qu'il est inutile d'essayer. Mais le capitalisme lui-même n'a pas toujours existé, et ce que nous créons, nous pouvons aussi l'éliminer.
L'argent est considéré à juste titre comme le lubrifiant qui permet au capitalisme d'avancer ; mais il n'est pas la condition indispensable du bon fonctionnement de toute société, qui est la détermination des nécessités de la vie (besoin de secourir, de s’habiller, de se loger, de se déplacer, de se cultiver, de se distraire, etc.) et la recherche de leur satisfaction. A l'opposé des partisans du capitalisme d'État et de ceux qui proposent la nationalisation du système financier, les socialistes préconisent l'établissement d'une société qui produira des biens et des services destinés, non pas à être échangés contre l'argent, mais simplement pour l'usage de toute la communauté.
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2 commentaires:
Je n'ai pas parcouru l'ensemble de vos articles mais la lecture de quelques uns suffit à me faire dire que je suis tout à fait d'accord avec vous à propos de la nature de l'argent !
J'ai moi même créé un blog sur le sujet, que je vous invite à visiter ;-)
http://pourlabolitiondelargent.blogspot.com/
C'est à mon avis une solution rapide efficace et non violente que l'on pourrait utiliser pour changer "le monde", mais trop peu de gens en sont conscient pour l'instant ! Message à diffuser donc ...
Est-ce tu as vu cette vidéo ?
http://www.freeworldcharter.org/fr
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