samedi 10 juillet 2010

« La prise au tas »

On dit que « la prise sur le tas » — c’est-à-dire, la gratuité généralisée, partie intégrante de la société socialiste « est un « fantasme ». Pourquoi ? A cause  (on aurait pu le deviner) de la « nature humaine » ! On nous accuse de vouloir changer cette nature et de créer un « Homme Nouveau». Pas nous, en tout cas. Nous sommes d’accord que « le socialisme doit se construire avec les gens que nous côtoyons tous les jours », ou plutôt que ce sont les gens ordinaires d’aujourd’hui, dont nous sommes, qui vont instaurer le socialisme. Ils vont le faire, non pas pour réaliser un quelconque principe philosophique ni en cherchant à établir une société idéale, mais — simplement et précisément — pour créer un cadre dans lequel ils peuvent résoudre les problèmes concrets qu’ils doivent subir au sein de, et à cause de, la société capitaliste, basée sur le monopole de classe sur les moyens de production et des lois économiques qui imposent la recherche des profits comme objectif prioritaire. Ce cadre, c’est la situation où les moyens de production seront devenus l’héritage commun de toute l’humanité, permettant ainsi à la  production d’être orientée directement vers la satisfaction de besoins humains.

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