mardi 1 juillet 2008
Réponse à Claude Bitot
Comme promis dans le message intitulé On nous critique, nous allons maintenant répondre à la critique du Mouvement faite dans le nouveau livre de Claude Bitot.
Notre position réelle n’est pas la même que celle qu’il décrit. Tout d’abord, nous ne réduisons pas le salaire « au seul élément physiologique absolument nécessaire au fonctionnement de la force de travail ». Claude Bitot a en fait mal compris ce que nous voulions dire par la présentation du salaire comme système de rationnement. Nous gagnons beaucoup plus que cette somme justement parce que nous en avons besoin pour nous soumettre aux exigences du travail spécialisé que de nombreux travailleurs accomplissent aujourd’hui. N’oublions pas non plus que les salaires modernes sont également une conséquence historique de la lutte des classes. Claude Bitot prétend que nous voulons faire croire que le réformisme n’a eu aucun impact, mais nous serions bien naïfs d’affirmer que celui-ci n’a pas eu d’effet sur notre niveau de vie actuel. Cependant, il est clair que le réformisme n’est pas une solution viable aux effets négatifs du capitalisme. Nous avons essayé celui-ci sous de nombreuses formes tout au long de son histoire, mais tous les problèmes du capitalisme sont restés bien présents jusqu’à aujourd’hui, peu importe toutes les interventions des nombreux partis capitalistes qui ont eu le pouvoir. Le capitalisme fonctionne dans l’intérêt des capitalistes uniquement et les réformes n’y changent rien, c’est tout ce que nous voulons dire.
Venons-en maintenant à cette fameuse société de consommation. Le monde que nous souhaitons établir en est un dans lequel les besoins matériels de tous seront comblés et ces besoins seront déterminés par les individus eux-mêmes. Ce qui signifie évidemment que les gens prendront librement ce qu’ils désirent. Cependant, nous n’avons pas l’intention de recréer une société de consommation telle qu’elle existe actuellement dans les pays du Nord. Le socialisme ne sera pas un monde de faux besoins et de publicité. Personne ne mesurera son succès en terme de biens matériels. Claude Bitot nous accuse de prôner le bonheur par la consommation, ce qui est faux. Nous voulons simplement fournir à tous le nécessaire pour vivre une vie épanouie. Pour cela, il faut, par exemple, vivre dans un bon logement. Nul besoin d’un manoir, ce que les habitants du socialisme ne produiront certainement pas.
Le capitalisme, lui, ne veux rien savoir de nos besoins. Il gaspille d’énormes ressources pour des activités qui ne sont pas utiles, ou plutôt qui ne sont utiles que sous le capitalisme. De très nombreux emplois, tels que ceux des services financiers et de l’armée, seraient éliminés sous le socialisme. Les entreprises font travailler de nombreux employés pour optimiser leurs profits plutôt que pour contribuer à des activités importantes pour la satisfaction des besoins humains. Le socialisme pourra arrêter cette folie et faire usage de toutes ces forces productives et moyens de production pour accomplir un travail socialement utile. D’ailleurs, le socialisme n’aura aucune raison de connaître le chômage. Pour les capitalistes, par contre, celui-ci est bien utile : il leur permet de garder les salaires au-dessous d’un certain niveau grâce à la compétition entre travailleurs pour les emplois.
Il est évident que nous ne pouvons pas nous permettre de reproduire dans un futur monde socialiste la destruction de l’environnement qui a cours actuellement. C’est tout à fait évitable. Nous soutenons que les problèmes écologiques d’aujourd’hui sont dus à la course au profit, car celle-ci fait en sorte que les décisions d’une entreprise doivent être faites en fonction de maximiser le profit plutôt que selon la raison humaine. Le socialisme, au contraire, ne connaît pas le profit et peut donc imposer des normes et des méthodes productives selon les décisions démocratiques de l’humanité sans qu’il y ait de risque que ces règlements ne soient pas appliqués. De plus, il va sans dire que les habitants du socialisme ne produiront rien qui ne respecte certains standards environnementaux. Ils ne construiront que des biens utiles et faits pour durer plutôt que pour se casser après quelques années. Le seul véritable moyen d’employer à fond les alternatives écologiques à notre disposition est de retirer l’industrie des mains des lois économiques capitalistes, qui ne cherchent que l’augmentation des profits.
Finalement, Claude Bitot exagère certainement quand il affirme que le capitalisme nous a « coupé l’herbe sous le pied ». Malgré le fait que plusieurs travailleurs profitent d’une certaine abondance matérielle qui n’existait pas avant, ils souffrent toujours du capitalisme de très nombreuses façons.
Nous ne devons pas arrêter la production moderne, bien au contraire. Nous devons plutôt l’élever vers son niveau ultime, l’économie socialiste, la production pour la satisfaction des besoins, la possession commune des moyens de production par l’ensemble de l’humanité. Tout ce dont nous avons maintenant besoin, c’est la volonté des travailleurs de construire un monde nouveau, leur monde.
Notre position réelle n’est pas la même que celle qu’il décrit. Tout d’abord, nous ne réduisons pas le salaire « au seul élément physiologique absolument nécessaire au fonctionnement de la force de travail ». Claude Bitot a en fait mal compris ce que nous voulions dire par la présentation du salaire comme système de rationnement. Nous gagnons beaucoup plus que cette somme justement parce que nous en avons besoin pour nous soumettre aux exigences du travail spécialisé que de nombreux travailleurs accomplissent aujourd’hui. N’oublions pas non plus que les salaires modernes sont également une conséquence historique de la lutte des classes. Claude Bitot prétend que nous voulons faire croire que le réformisme n’a eu aucun impact, mais nous serions bien naïfs d’affirmer que celui-ci n’a pas eu d’effet sur notre niveau de vie actuel. Cependant, il est clair que le réformisme n’est pas une solution viable aux effets négatifs du capitalisme. Nous avons essayé celui-ci sous de nombreuses formes tout au long de son histoire, mais tous les problèmes du capitalisme sont restés bien présents jusqu’à aujourd’hui, peu importe toutes les interventions des nombreux partis capitalistes qui ont eu le pouvoir. Le capitalisme fonctionne dans l’intérêt des capitalistes uniquement et les réformes n’y changent rien, c’est tout ce que nous voulons dire.
Venons-en maintenant à cette fameuse société de consommation. Le monde que nous souhaitons établir en est un dans lequel les besoins matériels de tous seront comblés et ces besoins seront déterminés par les individus eux-mêmes. Ce qui signifie évidemment que les gens prendront librement ce qu’ils désirent. Cependant, nous n’avons pas l’intention de recréer une société de consommation telle qu’elle existe actuellement dans les pays du Nord. Le socialisme ne sera pas un monde de faux besoins et de publicité. Personne ne mesurera son succès en terme de biens matériels. Claude Bitot nous accuse de prôner le bonheur par la consommation, ce qui est faux. Nous voulons simplement fournir à tous le nécessaire pour vivre une vie épanouie. Pour cela, il faut, par exemple, vivre dans un bon logement. Nul besoin d’un manoir, ce que les habitants du socialisme ne produiront certainement pas.
Le capitalisme, lui, ne veux rien savoir de nos besoins. Il gaspille d’énormes ressources pour des activités qui ne sont pas utiles, ou plutôt qui ne sont utiles que sous le capitalisme. De très nombreux emplois, tels que ceux des services financiers et de l’armée, seraient éliminés sous le socialisme. Les entreprises font travailler de nombreux employés pour optimiser leurs profits plutôt que pour contribuer à des activités importantes pour la satisfaction des besoins humains. Le socialisme pourra arrêter cette folie et faire usage de toutes ces forces productives et moyens de production pour accomplir un travail socialement utile. D’ailleurs, le socialisme n’aura aucune raison de connaître le chômage. Pour les capitalistes, par contre, celui-ci est bien utile : il leur permet de garder les salaires au-dessous d’un certain niveau grâce à la compétition entre travailleurs pour les emplois.
Il est évident que nous ne pouvons pas nous permettre de reproduire dans un futur monde socialiste la destruction de l’environnement qui a cours actuellement. C’est tout à fait évitable. Nous soutenons que les problèmes écologiques d’aujourd’hui sont dus à la course au profit, car celle-ci fait en sorte que les décisions d’une entreprise doivent être faites en fonction de maximiser le profit plutôt que selon la raison humaine. Le socialisme, au contraire, ne connaît pas le profit et peut donc imposer des normes et des méthodes productives selon les décisions démocratiques de l’humanité sans qu’il y ait de risque que ces règlements ne soient pas appliqués. De plus, il va sans dire que les habitants du socialisme ne produiront rien qui ne respecte certains standards environnementaux. Ils ne construiront que des biens utiles et faits pour durer plutôt que pour se casser après quelques années. Le seul véritable moyen d’employer à fond les alternatives écologiques à notre disposition est de retirer l’industrie des mains des lois économiques capitalistes, qui ne cherchent que l’augmentation des profits.
Finalement, Claude Bitot exagère certainement quand il affirme que le capitalisme nous a « coupé l’herbe sous le pied ». Malgré le fait que plusieurs travailleurs profitent d’une certaine abondance matérielle qui n’existait pas avant, ils souffrent toujours du capitalisme de très nombreuses façons.
Nous ne devons pas arrêter la production moderne, bien au contraire. Nous devons plutôt l’élever vers son niveau ultime, l’économie socialiste, la production pour la satisfaction des besoins, la possession commune des moyens de production par l’ensemble de l’humanité. Tout ce dont nous avons maintenant besoin, c’est la volonté des travailleurs de construire un monde nouveau, leur monde.
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