« Reconstruisons ensemble un capitalisme régulier et régulé où des pans entiers de l'activité financière ne sont pas laissés à la seule appréciation des opérateurs de marché, où les banques font leur métier. »
Plus tôt le même jour il a déclaré devant la presse:
« Cette crise est venue d'une véritable déviation de l'économie de marché, d'un capitalisme qui au lieu d'être tourné vers la production, s'est orienté vers la spéculation. »
Les altermondistes ne disent pas autre chose - sauf que, eux, ils s'imaginent que l'opposition au « néolibéralisme », où les activités économiques sont effectivement laissées à la seule appréciation des opérateurs de marché, équivaut à l'anticapitalisme. En réalité, l'alternative au néolibéralisme, c'est un « capitalisme régulé » tel que Sarkozy le souhaite.
Bien entendu Sarkozy n'est pas anticapitaliste. Eux non plus.
2 commentaires:
Son "capitalisme régulé" c'est socialiser les pertes et privatiser les profits.
On voudrait nous expliquer que l’on peut transformer le « mauvais capitalisme », comme le mauvais cholestérol, en un meilleur.
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