mardi 26 mai 2009
Ce que nous souhaitons
Ce que nous souhaitons, ce que nous recherchons, c'est un ordre social où chacun puisse trouver son plein épanouissement. Il nous faut donc voir très objectivement quels avantages l'Homme tirerait du système proposé (sans argent, sans frontières, etc.) et que nous croyons possible.
Un tel système économiserait quantité d'énergies humaines actuellement gaspillées (puisqu’uniquement consacrées aux travaux qu'impose l'argent).
Mais est-il évident que l'individu en soit bénéficiaire et dans quels domaines ?
Rappelons qu'il s'agit d'une évolution et non d'un recul, que donc tous les acquis techniques et sociaux doivent être non seulement maintenus, mais améliorés. Et qu'il ne s'agit pas de créer un monde de désordre par abus de libertés individuelles.
Reprenons donc nos besoins pour voir en quoi leur satisfaction se trouve modifiée.
D'abord la santé, qui dépend de nombreux facteurs collectifs tels que l’environnement, la nutrition, l'habitat, les soins médicaux préventifs, etc. qui concourent à l'hygiène de vie.
Celle-ci est menacée par la pollution de l'air et de l'eau, et donc des plantes. Or toute l'industrie se développe en fonction d'intérêts particuliers, de rendement, de concurrence et non selon un plan d'ensemble d'intérêt général.
L'utilisation de voitures individuelles à raison d'une ou deux personnes transportées par moteur est dans l'ensemble aberrante et serait évitée par une organisation plus rationnelle des transports publics. La concurrence supprimée entre le rail et la route permettrait une complémentarité coordonnée, — le transport par voie ferrée, non polluant, et déjà installé depuis plus d'un siècle, pourrait reprendre pleine activité.
L'air est également pollué par les centrales nucleaires. Or les sources d'énergie sont nombreuses et beaucoup sont « propres ». A quoi se heurte donc la recherche rie leur mise au point et leur application sinon — la recherche de profits ?
L'eau des rivières est polluée par les usines mal équipées pour l'élimination des déchets (à cause des frais à investir) et les fleuves polluent la mer que les navires souillent également de façon plus ou moins dramatique.
L'air et l'eau étant les éléments de base de toute vie, leur qualité a une répercussion directe sur la santé des plantes et des animaux (dont nous-mêmes, humains). Tous ces points qui paraissent évidents sont traités par de nombreux auteurs specialisés.
Mis à part le fait que la répartition budgétaire de tous les Etats (nantis ou non) est tel que l'on « quête » pour la Recherche — c'est-à-dire pour la vie —, alors que l'on consacre des sommes exorbitantes pour l'armement — c'est à dire pour la mort — l'exercice de la medecine semble mériter un examen.
Dans la conception actuelle, les examens et soins sont pratiquement gratuits pour la quasi-totalité des patients dans les pays industrialisées, mais non sans graves lacunes sérieuses conséquences sur le plan social.
A quoi est dû le déséquilibre des caisses de remboursement ? A une gestion non coordonnée des différentes « entreprises » de soins : laboratoires, pharmacies, cliniques, hôpitaux, qui toutes doivent être rentables, et sont donc motivées — outre leur but général — par la recherche du profit maximum.
Dans notre conception du monde futur, la recherche et la mise en service de produits par les laboratoires ne pourraient avoir d'autre motivation que l'intérêt général ; de même l'organisation des hôpitaux : admissions, temps d'hospitalisation, opportunité des traitements, etc. ; de même encore le rythme, la fréquence, des examens et visites de santé, Jamais l'intérêt personnel d'un tiers — (personne ou établissement) — ne pourrait entrer en jeu.
Ce point amène à considérer l'extrême importance qu'a l'argent dans le choix de certaines professions ; l'appât du gain et le statut social qu'il procure sont de puissants facteurs de décision au moment des options d'études et des choix professionnels. Ces mobiles amènent l'accès de certains incompetents dans des activités d'où ils devraient être exclus. Ce qui est particulièrement grave dans les domaines médicaux et scientifiques.
Nous pouvons espérer que l'élimination de ces facteurs apportera une qualité accrue des services.
Cette question de la qualification professionnelle se pose dans toutes les branches d'activité. La suppression du salaire pour les uns, du profit pour les autres entraînerait pour chacun une libération, lui permettant d'aller vers le métier le plus conforme à ses dons, à ses goûts, à ses aspirations, et sans doute à son épanouissement. Ce serait une amélioration dans la vie de chaque travailleur, et un gain pour la collectivité par la qualité accrue des produits créés, chacun étant mieux qualifié pour l'activité choisie.
Un tel système économiserait quantité d'énergies humaines actuellement gaspillées (puisqu’uniquement consacrées aux travaux qu'impose l'argent).
Mais est-il évident que l'individu en soit bénéficiaire et dans quels domaines ?
Rappelons qu'il s'agit d'une évolution et non d'un recul, que donc tous les acquis techniques et sociaux doivent être non seulement maintenus, mais améliorés. Et qu'il ne s'agit pas de créer un monde de désordre par abus de libertés individuelles.
Reprenons donc nos besoins pour voir en quoi leur satisfaction se trouve modifiée.
D'abord la santé, qui dépend de nombreux facteurs collectifs tels que l’environnement, la nutrition, l'habitat, les soins médicaux préventifs, etc. qui concourent à l'hygiène de vie.
Celle-ci est menacée par la pollution de l'air et de l'eau, et donc des plantes. Or toute l'industrie se développe en fonction d'intérêts particuliers, de rendement, de concurrence et non selon un plan d'ensemble d'intérêt général.
L'utilisation de voitures individuelles à raison d'une ou deux personnes transportées par moteur est dans l'ensemble aberrante et serait évitée par une organisation plus rationnelle des transports publics. La concurrence supprimée entre le rail et la route permettrait une complémentarité coordonnée, — le transport par voie ferrée, non polluant, et déjà installé depuis plus d'un siècle, pourrait reprendre pleine activité.
L'air est également pollué par les centrales nucleaires. Or les sources d'énergie sont nombreuses et beaucoup sont « propres ». A quoi se heurte donc la recherche rie leur mise au point et leur application sinon — la recherche de profits ?
L'eau des rivières est polluée par les usines mal équipées pour l'élimination des déchets (à cause des frais à investir) et les fleuves polluent la mer que les navires souillent également de façon plus ou moins dramatique.
L'air et l'eau étant les éléments de base de toute vie, leur qualité a une répercussion directe sur la santé des plantes et des animaux (dont nous-mêmes, humains). Tous ces points qui paraissent évidents sont traités par de nombreux auteurs specialisés.
Mis à part le fait que la répartition budgétaire de tous les Etats (nantis ou non) est tel que l'on « quête » pour la Recherche — c'est-à-dire pour la vie —, alors que l'on consacre des sommes exorbitantes pour l'armement — c'est à dire pour la mort — l'exercice de la medecine semble mériter un examen.
Dans la conception actuelle, les examens et soins sont pratiquement gratuits pour la quasi-totalité des patients dans les pays industrialisées, mais non sans graves lacunes sérieuses conséquences sur le plan social.
A quoi est dû le déséquilibre des caisses de remboursement ? A une gestion non coordonnée des différentes « entreprises » de soins : laboratoires, pharmacies, cliniques, hôpitaux, qui toutes doivent être rentables, et sont donc motivées — outre leur but général — par la recherche du profit maximum.
Dans notre conception du monde futur, la recherche et la mise en service de produits par les laboratoires ne pourraient avoir d'autre motivation que l'intérêt général ; de même l'organisation des hôpitaux : admissions, temps d'hospitalisation, opportunité des traitements, etc. ; de même encore le rythme, la fréquence, des examens et visites de santé, Jamais l'intérêt personnel d'un tiers — (personne ou établissement) — ne pourrait entrer en jeu.
Ce point amène à considérer l'extrême importance qu'a l'argent dans le choix de certaines professions ; l'appât du gain et le statut social qu'il procure sont de puissants facteurs de décision au moment des options d'études et des choix professionnels. Ces mobiles amènent l'accès de certains incompetents dans des activités d'où ils devraient être exclus. Ce qui est particulièrement grave dans les domaines médicaux et scientifiques.
Nous pouvons espérer que l'élimination de ces facteurs apportera une qualité accrue des services.
Cette question de la qualification professionnelle se pose dans toutes les branches d'activité. La suppression du salaire pour les uns, du profit pour les autres entraînerait pour chacun une libération, lui permettant d'aller vers le métier le plus conforme à ses dons, à ses goûts, à ses aspirations, et sans doute à son épanouissement. Ce serait une amélioration dans la vie de chaque travailleur, et un gain pour la collectivité par la qualité accrue des produits créés, chacun étant mieux qualifié pour l'activité choisie.
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