vendredi 1 mai 2009
Si le monde était entre nos mains. . .
Le 1er mai est notre jour ! Le jour de la solidarité et de l'union des travailleurs du monde. Le jour de la lutte contre le capitalisme mondial et ses conséquences pour l'humanité, contre les inégalités existantes, contre le fanatisme et la superstition, contre la condition des femmes dans la société, contre l'anéantissement des espoirs de l’homme et la dignité humaine, contre le militarisme et la propriété privée et enfin la lutte contre l’existence du capital et le système esclavagiste du travail salarié.
Le 1er mai est le jour de notre objection contre la société dans laquelle des êtres humains sont contraints de survivre dans la pauvreté ou sans-abri malgré le froid ; où le pouvoir potentiel des hommes pour créer un monde meilleur est paralysé par des armes destructrices et la force de répression militaire.
Comment qualifier ce système qui compte des millions de chômeurs tandis que des machines destinées à subvenir aux besoins des hommes restent inutilisées ?
Des centaines de millions d'hommes et de femmes dorment affamés alors que le système détruit des tonnes de nourriture pour empêcher la baisse des profits.
Comment appeler cette société, au sein de laquelle les instituteurs sont licenciés malgré le nombre inestimable de ses enfants qui voient le jour et la nuit avec des yeux d'analphabète ?
Tandis que les personnes âgées ont besoin d'assistance et de soins particuliers, les assistants sociaux sont licenciés et des hôpitaux fermés, selon les critères de rentabilité.
Les vitrines et les étalages des magasins sont remplis d'articles, mais des centaines de millions d'hommes n'ont pas la possibilité d'acheter ce qui se trouve derrière les vitrines. Les enfants ne peuvent se permettre de jouer avec les jouets qu'à travers les vitrines.
Quel système pourri ! Cette société n'est pas humaine !
Dans cette société le but de l'activité économique n'est pas de subvenir aux besoins de l'homme, mais de servir le profit du capital.
Dans cette société la concurrence règne malgré toute sa laideur. La concurrence est le Dieu de cette société à l'envers. Mais si le monde était entre nos mains, nul n'aurait eu faim, nul ne serait resté analphabète, nul ne devrait vivre dans des cartons.
Aucun enfant ne périrait de faim. La créativité de l'individu ne serait anéantie à cause de sa position dans le procès de la production et de l'économie et ses espoirs ne seraient pas enterrés pour le profit du capital. II n'y aurait pas de discrimination contre les femmes. Les superstitions et l'ignorance n'auraient plus raison d'être. Nul ne serait obligé de se battre et de faire grève pour pouvoir vivre. II n'y aurait plus de guerre, ni aucune frontière et ni aucun pays. Il n'y aurait plus aucun gouvernement, ni aucune exploitation ni aucune classe sociale. Le travail serait une activité créative et non pas un effort ennuyeux pour gagner un salaire. Chacun pourrait jouir pleinement de sa vie et participer selon ses capacités au développement social.
Si le monde était entre nos mains tous les êtres humains pourraient bénéficier de la créativité de l'homme.
Le développement de la créativité humaine, le développement de la science, de l'art et du bien-être de chacun serait la condition nécessaire au développement de la société.
Si le monde était entre nos mains. . .
(Ce texte a été publié comme tract par le Parti Communiste Ouvrier d’Iran le 1er mai 2001. Nous le reproduisons en tant que déclaration assez bonne de la position socialiste sans être d’accord avec les autres politiques de ce parti).
Le 1er mai est le jour de notre objection contre la société dans laquelle des êtres humains sont contraints de survivre dans la pauvreté ou sans-abri malgré le froid ; où le pouvoir potentiel des hommes pour créer un monde meilleur est paralysé par des armes destructrices et la force de répression militaire.
Comment qualifier ce système qui compte des millions de chômeurs tandis que des machines destinées à subvenir aux besoins des hommes restent inutilisées ?
Des centaines de millions d'hommes et de femmes dorment affamés alors que le système détruit des tonnes de nourriture pour empêcher la baisse des profits.
Comment appeler cette société, au sein de laquelle les instituteurs sont licenciés malgré le nombre inestimable de ses enfants qui voient le jour et la nuit avec des yeux d'analphabète ?
Tandis que les personnes âgées ont besoin d'assistance et de soins particuliers, les assistants sociaux sont licenciés et des hôpitaux fermés, selon les critères de rentabilité.
Les vitrines et les étalages des magasins sont remplis d'articles, mais des centaines de millions d'hommes n'ont pas la possibilité d'acheter ce qui se trouve derrière les vitrines. Les enfants ne peuvent se permettre de jouer avec les jouets qu'à travers les vitrines.
Quel système pourri ! Cette société n'est pas humaine !
Dans cette société le but de l'activité économique n'est pas de subvenir aux besoins de l'homme, mais de servir le profit du capital.
Dans cette société la concurrence règne malgré toute sa laideur. La concurrence est le Dieu de cette société à l'envers. Mais si le monde était entre nos mains, nul n'aurait eu faim, nul ne serait resté analphabète, nul ne devrait vivre dans des cartons.
Aucun enfant ne périrait de faim. La créativité de l'individu ne serait anéantie à cause de sa position dans le procès de la production et de l'économie et ses espoirs ne seraient pas enterrés pour le profit du capital. II n'y aurait pas de discrimination contre les femmes. Les superstitions et l'ignorance n'auraient plus raison d'être. Nul ne serait obligé de se battre et de faire grève pour pouvoir vivre. II n'y aurait plus de guerre, ni aucune frontière et ni aucun pays. Il n'y aurait plus aucun gouvernement, ni aucune exploitation ni aucune classe sociale. Le travail serait une activité créative et non pas un effort ennuyeux pour gagner un salaire. Chacun pourrait jouir pleinement de sa vie et participer selon ses capacités au développement social.
Si le monde était entre nos mains tous les êtres humains pourraient bénéficier de la créativité de l'homme.
Le développement de la créativité humaine, le développement de la science, de l'art et du bien-être de chacun serait la condition nécessaire au développement de la société.
Si le monde était entre nos mains. . .
(Ce texte a été publié comme tract par le Parti Communiste Ouvrier d’Iran le 1er mai 2001. Nous le reproduisons en tant que déclaration assez bonne de la position socialiste sans être d’accord avec les autres politiques de ce parti).
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1 commentaire:
Pour le premier mai 2010, une des fractions de ce parti (qui a scissionné après la mort de son dirigeant) écrit notamment:
"L’essence même de la révolution communiste est l’abolition de la propriété privée des moyens de production et leur transformation en propriété commune de toute la société. La révolution communiste met fin à la division de classe de la société et abolit le système du salariat. Ainsi, le marché, la monnaie disparaissent."
(cf. en français ou en anglais)
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