« . . . les armateurs n'ont pas fini de payer les conséquences du — classique — déphasage entre cycles propres au commerce mondial et les délais imposés par la construction de navires.Effectivement, c’est « classique ». Les capitalistes, dans n’importe quel domaine de production, croient toujours qu’un boom va continuer et se font concurrence entre eux à satisfaire un marché en expansion temporaire. Mais tôt ou tard le résultat est la surproduction par rapport à la demande payante. Il était toujours ainsi - et le sera aussi longtemps que le capitalisme dure. Ne serait-il pas mieux de produire simplement et directement pour satisfaire des besoins ?
Lors de la période faste du milieu des années 2000, les acteurs du commerce maritime ont multiplié les commandes aux chantiers navals, persuadés que le boom des échanges allait perdurer.
Malgré les annulations ou les renégociations de contrats, les transporteurs doivent continuer de mettre en service d'énormes bateaux flambant neufs, sans pou voir toujours trouver les cargaisons qui les feront naviguer dans des conditions de rentabilité satisfaisantes.
Ainsi, les livraisons de porte-conteneurs prévues d ici à 2012 représentent 30 % de la flotte mondiale. Les affaires reprennent mais, pour les armateurs, la dépression de 2009-2010 pourrait être plus longue que prévu à surmonter »
lundi 31 mai 2010
Comment fonctionne le capitalisme
Lu dans Le Monde de samedi 29 mai :
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