lundi 1 novembre 2010
Le vrai choix
La machine économique est plus détraquée que jamais. Les entreprises ferment ; nous avons dépassé les deux millions de chômeurs et des centaines de milliers de personnes vivent dans la misère tandis que d'autres sombrent dans le désespoir. La crise économique se prolonge d'une crise de civilisation : la violence sévit, le fascisme s'organise, nul ne se sent plus en sécurité, à aucun point de vue. Et le tout se joue sur un fond de bottes et de canons dont on se demande toujours avec anxiété s'ils resteront encore longtemps à l'extérieur.
Pour nous rassurer on nous déclare : « De quoi, vous plaignez-vous ? Vous avez une jambe cassée ? C'est rien ça, ailleurs ils n'ont plus de jambe du tout ». Ça ne nous rassure pas, mais il est vrai. Dans notre malheur nous faisons figure d'un îlot de richesse dans un océan de misère. Dans le monde des centaines de millions d'êtres humains vivent à un niveau tragiquement plus bas que le nôtre et chaque année des centaines de milliers de pauvres bougres meurent par insuffisance de nourriture et de soins. Et ces canons dont nous entendons les lointains échos, c'est sur eux qu'ils tirent, ce sont eux qu'ils tuent.
Alors, placés aux premières loges pour contempler cet angoissant spectacle, nos gouvernants nous réaffirmaient la valeur irremplaçable du système capitaliste mondial, ce système qui, par la loi du profit et de la concurrence, est responsable de nos maux.
Mais enfin les problèmes sociaux et économiques dans lesquels nous nous débattons, ne sont pas sans solution. Ils demandent seulement de nouveaux rapports entre les hommes. Le choix se situe entre deux positions :
1) Tu vas travailler pour moi et je te donnerai de quoi vivre.
2) Nous allons travailler ensemble et partager ce que nous produirons.
Dans le premier cas, le capitalisme, les crises sont fatales puisque le profit s'intercale toujours entre la production et le besoin. Quant au travail, on le supprime, tout simplement dès qu'il n'est plus rentable.
Dans le second cas, la production étant orientée vers la seule satisfaction des besoins, l'équilibre s'établit fatalement entre les deux. Bien sûr dans la pratique, les problèmes ne manquent pas, mais le principe admis il n'y a plus de blocage. Il ne peut plus y en avoir si le système est mondialisé, si l'on supprime les multinationales, les émirs, les cie d'assurance, les armées, les innombrables divisions nées et entretenues pour défendre les intérêts des Etats capitalistes.
Et qui est-ce qui empêche ce système-là de s'établir et de fonctionner ? Qui fait fonctionner l'économie du monde ? Des salariés, à tous les niveaux, les manoeuvres, mais aussi les ingénieurs, les cadres : capital mis à part, le rôle des patrons est devenu bien peu de choses, rien de ce qu'ils font lui ne puisse être réalisé par les actuels salariés. Alors si ces derniers s'unissaient, prenaient le pouvoir, administration comprise, qui empêcherait que ça marche ?
Pour nous rassurer on nous déclare : « De quoi, vous plaignez-vous ? Vous avez une jambe cassée ? C'est rien ça, ailleurs ils n'ont plus de jambe du tout ». Ça ne nous rassure pas, mais il est vrai. Dans notre malheur nous faisons figure d'un îlot de richesse dans un océan de misère. Dans le monde des centaines de millions d'êtres humains vivent à un niveau tragiquement plus bas que le nôtre et chaque année des centaines de milliers de pauvres bougres meurent par insuffisance de nourriture et de soins. Et ces canons dont nous entendons les lointains échos, c'est sur eux qu'ils tirent, ce sont eux qu'ils tuent.
Alors, placés aux premières loges pour contempler cet angoissant spectacle, nos gouvernants nous réaffirmaient la valeur irremplaçable du système capitaliste mondial, ce système qui, par la loi du profit et de la concurrence, est responsable de nos maux.
Mais enfin les problèmes sociaux et économiques dans lesquels nous nous débattons, ne sont pas sans solution. Ils demandent seulement de nouveaux rapports entre les hommes. Le choix se situe entre deux positions :
1) Tu vas travailler pour moi et je te donnerai de quoi vivre.
2) Nous allons travailler ensemble et partager ce que nous produirons.
Dans le premier cas, le capitalisme, les crises sont fatales puisque le profit s'intercale toujours entre la production et le besoin. Quant au travail, on le supprime, tout simplement dès qu'il n'est plus rentable.
Dans le second cas, la production étant orientée vers la seule satisfaction des besoins, l'équilibre s'établit fatalement entre les deux. Bien sûr dans la pratique, les problèmes ne manquent pas, mais le principe admis il n'y a plus de blocage. Il ne peut plus y en avoir si le système est mondialisé, si l'on supprime les multinationales, les émirs, les cie d'assurance, les armées, les innombrables divisions nées et entretenues pour défendre les intérêts des Etats capitalistes.
Et qui est-ce qui empêche ce système-là de s'établir et de fonctionner ? Qui fait fonctionner l'économie du monde ? Des salariés, à tous les niveaux, les manoeuvres, mais aussi les ingénieurs, les cadres : capital mis à part, le rôle des patrons est devenu bien peu de choses, rien de ce qu'ils font lui ne puisse être réalisé par les actuels salariés. Alors si ces derniers s'unissaient, prenaient le pouvoir, administration comprise, qui empêcherait que ça marche ?
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