jeudi 20 janvier 2011
Un dictateur s'en va, le capitalisme reste
Il est toujours bon de voir le pouvoir du peuple s'exercer comme ce mois en Tunisie où il a fait tomber une dictature. Cela montre qu'il pourrait également, le moment venu, faire tomber le capitalisme.
Tout gouvernement est obligé de donner la priorité aux profits puisque ce sont eux qui font marcher le système capitaliste. Lorsque les profits se font moindres, comme actuellement, les gouvernements doivent imposer une austérité aggravée, ce qui provoque inévitablement un conflit avec la population.
Une des tâches clefs d'un gouvernement, c'est de garder la population tranquille et d'éviter des émeutes. Dans un pays en développement capitaliste tel que la Tunisie on ne peut le faire sans avoir recours à la force. C'est pourquoi les gouvernements de tels pays sont tous plus ou moins autoritaires, par comparaison avec ceux des pays capitalistes plus développés où les mensonges et la duperie suffisent.
Lorsqu'elle a fait tomber une dictature la population se sent puissante mais ne sait pas ce qu'il faut faire ensuite. Un manifestant à Tunis, à qui on a demandé ce qu'il pense qu'il va se passer maintenant, a répondu : « Je m'en fous. » Il était simplement content que Ben Ali soit parti . Cependant « et après ? », c'est une question importante puisque faire tomber un dictateur ne change pas les réalités économiques du capitalisme ni le rôle répressif des gouvernements.
Nous n'avons aucun plaisir à signaler que le nouveau gouvernement à Tunis, même s'il est moins corrompu (ou pas corrompu de tout) et même s'il possède une légitimité plus grande, sera obligé de réprimer la population dans l'intérêt du capitalisme.
En fin de compte l'issue pour les travailleurs en Tunisie, de même pour ceux partout ailleurs, c'est de remplacer le capitalisme, lui-même déjà un système mondial, par un autre système mondial dans lequel les ressources de la Terre deviendront le patrimoine commun de toute l'Humanité afin qu'elles puissent être utilisées pour subvenir aux besoins de tous selon le principe « De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins ».
Tout gouvernement est obligé de donner la priorité aux profits puisque ce sont eux qui font marcher le système capitaliste. Lorsque les profits se font moindres, comme actuellement, les gouvernements doivent imposer une austérité aggravée, ce qui provoque inévitablement un conflit avec la population.
Une des tâches clefs d'un gouvernement, c'est de garder la population tranquille et d'éviter des émeutes. Dans un pays en développement capitaliste tel que la Tunisie on ne peut le faire sans avoir recours à la force. C'est pourquoi les gouvernements de tels pays sont tous plus ou moins autoritaires, par comparaison avec ceux des pays capitalistes plus développés où les mensonges et la duperie suffisent.
Lorsqu'elle a fait tomber une dictature la population se sent puissante mais ne sait pas ce qu'il faut faire ensuite. Un manifestant à Tunis, à qui on a demandé ce qu'il pense qu'il va se passer maintenant, a répondu : « Je m'en fous. » Il était simplement content que Ben Ali soit parti . Cependant « et après ? », c'est une question importante puisque faire tomber un dictateur ne change pas les réalités économiques du capitalisme ni le rôle répressif des gouvernements.
Nous n'avons aucun plaisir à signaler que le nouveau gouvernement à Tunis, même s'il est moins corrompu (ou pas corrompu de tout) et même s'il possède une légitimité plus grande, sera obligé de réprimer la population dans l'intérêt du capitalisme.
En fin de compte l'issue pour les travailleurs en Tunisie, de même pour ceux partout ailleurs, c'est de remplacer le capitalisme, lui-même déjà un système mondial, par un autre système mondial dans lequel les ressources de la Terre deviendront le patrimoine commun de toute l'Humanité afin qu'elles puissent être utilisées pour subvenir aux besoins de tous selon le principe « De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins ».
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