samedi 2 août 2008
Abolissons le salariat
On peut distinguer les classes sociales d'après leur rapport avec les moyens de production et de distribution. En société de capitalisme privé ou de capitalisme étatique, les travailleurs n'ont accès aux usines, aux mines, aux chemins de fer, aux champs, etc... qu'en tant que salariés (ou travailleurs à gages, si on abandonne les euphémismes).
En tant que travailleurs nous ne possédons que notre capacité de travail (habileté manuelle, spécialité, qualification, niveau de connaissances intellectuelles), mais nous avons besoin de vivre. Nous n'accèdons pas librement à la nourriture, à l'habitat, ni à quoi que ce soit. Nous ne pouvons pas vivre sans argent, aussi vendons-nous notre capacité de travail. En fin de semaine, de mois, de quinzaine ou de trimestre, nous recevons une somme qui correspond grossièrement à ce qu'un travailleur doit dépenser pour se loger et être en mesure de reproduire une autre génération de travailleurs, ceci compliqué par la nécessité de rémunérer à un taux plus élevé les travailleurs qualifiés et aussi par les variations du niveau de chômage. Les salaires sont en rapport avec les chiffres du « coût de la vie » ; ils ne sont absolument pas en rapport avec la valeur de ce que les travailleurs produisent.
Les patrons tirent un profit de la valeur du travail réalisée, sur et par-dessus les salaires payés, le prix des matières premières, des appareils et autres frais généraux. Tout ce que les travailleurs achètent a été produit par les travailleurs eux-mêmes. Cependant, nous n'avons accès aux articles que nous produisons en attendant que d'une manière très rationnée, et limitée du pouvoir d'achat de notre salaire.
C'est ce que signifie la « paie » (ou solde ou salaire) en pratique: le rationnement, selon un processus singulièrement inadéquat. Notre « paie » n'a rien à voir avec le degré de nos besoins: elle reflète seulement la valeur de notre capacité de travail (que nous soyons des O.S. en surnombre ou des techniciens très recherchés). Les personnes âgées, handicapées, les enfants, les femmes, les personnes valétudinaires, les chômeurs, les ex-prisonniers désireux de se réinsérer, sont particulièrement nécessiteux mais ce sont eux qui disposent du moins d'argent pour faire face à leurs besoins plus grands. On ne peut qu'en conclure que notre société inverse les priorités.
Le problème de la distribution des produits humains ne sera résolu que par le socialisme, par une communauté démocratiquement dirigée par sa population avec le libre accès à toutes les richesses de l'humanité. Avec le socialisme et l'abolition du salariat, finirent la pauvreté, la faim et l'absence de logement par défaut d'argent. Les moyens de se nourrir et de se loger seront accessibles à tous sans la vente de la vie et des capacités de travail.
En tant que travailleurs nous ne possédons que notre capacité de travail (habileté manuelle, spécialité, qualification, niveau de connaissances intellectuelles), mais nous avons besoin de vivre. Nous n'accèdons pas librement à la nourriture, à l'habitat, ni à quoi que ce soit. Nous ne pouvons pas vivre sans argent, aussi vendons-nous notre capacité de travail. En fin de semaine, de mois, de quinzaine ou de trimestre, nous recevons une somme qui correspond grossièrement à ce qu'un travailleur doit dépenser pour se loger et être en mesure de reproduire une autre génération de travailleurs, ceci compliqué par la nécessité de rémunérer à un taux plus élevé les travailleurs qualifiés et aussi par les variations du niveau de chômage. Les salaires sont en rapport avec les chiffres du « coût de la vie » ; ils ne sont absolument pas en rapport avec la valeur de ce que les travailleurs produisent.
Les patrons tirent un profit de la valeur du travail réalisée, sur et par-dessus les salaires payés, le prix des matières premières, des appareils et autres frais généraux. Tout ce que les travailleurs achètent a été produit par les travailleurs eux-mêmes. Cependant, nous n'avons accès aux articles que nous produisons en attendant que d'une manière très rationnée, et limitée du pouvoir d'achat de notre salaire.
C'est ce que signifie la « paie » (ou solde ou salaire) en pratique: le rationnement, selon un processus singulièrement inadéquat. Notre « paie » n'a rien à voir avec le degré de nos besoins: elle reflète seulement la valeur de notre capacité de travail (que nous soyons des O.S. en surnombre ou des techniciens très recherchés). Les personnes âgées, handicapées, les enfants, les femmes, les personnes valétudinaires, les chômeurs, les ex-prisonniers désireux de se réinsérer, sont particulièrement nécessiteux mais ce sont eux qui disposent du moins d'argent pour faire face à leurs besoins plus grands. On ne peut qu'en conclure que notre société inverse les priorités.
Le problème de la distribution des produits humains ne sera résolu que par le socialisme, par une communauté démocratiquement dirigée par sa population avec le libre accès à toutes les richesses de l'humanité. Avec le socialisme et l'abolition du salariat, finirent la pauvreté, la faim et l'absence de logement par défaut d'argent. Les moyens de se nourrir et de se loger seront accessibles à tous sans la vente de la vie et des capacités de travail.
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