lundi 11 août 2008
Le profit
Sous le capitalisme, les entreprises doivent, par l’appropriation du fruit du travail de ses employés, réaliser un profit. C’est un processus qui pervertit le monde dans lequel nous nous trouvons. Pour une entreprise, le profit est la condition de sa survie et la clef de sa prospérité. Ainsi, comment s’imaginer, comme le font les réformistes et activistes en tout genre, que nous pouvons faire ce que nous voulons de notre monde? (D’ailleurs, ces activistes se demandent-ils parfois pourquoi, dans un monde soi-disant démocratique, ils doivent se battre si durement?) C’est le principe du profit qui dicte la direction prise par les entreprises. Un capitaliste veut être gentil? Il décide de diminuer au maximum son empreinte écologique et de promouvoir la responsabilité sociale? Tant pis pour lui, que sa compagnie fasse faillite! Il n’y a aucun doute qu’il devra pour cela augmenter ses coûts de production et ses concurrents finiront évidemment le supplanter. Toute entreprise n’est pas complètement « méchante » de façon intrinsèque. Des entreprises prospères prennent certaines mesures, pour l’environnement par exemple. Mais jusqu’à quel point? Jusqu’au point où cela ne va pas à l’encontre de l’impératif du profit. Serait-ce d’ailleurs pour améliorer leur image? Quoi qu’il en soit, si vous pensez également que le profit est une mauvaise chose, vous devez comprendre qu'il est né de circonstances particulières. Comme il a été expliqué au début, ce problème se confond avec le capitalisme lui-même. La logique du profit, omniprésente, ne fait qu’une avec le système économique. Pour vivre dans un monde plus sain, où la production est faite pour répondre aux besoins et où l’humanité peut décider démocratiquement de son destin plutôt que de se le voir imposé par une force implacable, il faut simplement le remplacer.
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