« L’effondrement de prix récent suit une forte hausse en 2007 des prix globaux de poudre de lait et du beurre. Ceci a entraîné une production augmentée qui est venue au marché au moment que la récession a frappé la demande »Autrement dit, il s’agit d’une crise de surproduction - par rapport au marché, à la demande solvable, bien entendu, et non pas par rapport aux besoins réels. Ce n’est pas comme s’il n’y a pas de millions des enfants dans le monde qui ont besoin de la poudre du lait - dans les mêmes numéros des journaux on parle d’une famine en Éthiopie.
C’est le résultat inévitable du système de production pour le marché. Une hausse de prix dans n’importe quel domaine encourage les producteurs à augmenter la production dans l’espoir de récolter plus de bénéfices. Ils pensent tous que ce sera eux qui vont en profiter mais, à la fin, on trouve que la production totale a trop augmenté et les prix tombent. Et les producteurs protestent en demandant des mesures visant à réduire la production. Entre-temps des enfants continuent de mourir faute de poudre de lait. C’est vrai que les petits producteurs du lait sont, eux aussi, victimes des vicissitudes du marché mondial, marché que personne ne peut contrôler et auquel nous tous devons nous soumettre.
Quel système fou, qu'il faut remplacer par un nouveau système mondial dans lequel on produit pour satisfaire les besoins des gens et non pas pour faire un profit.
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