vendredi 4 septembre 2009
Le credit-crunch : un an après
Ce mois il y a un an le capitalisme est entré dans une de ses crises économiques périodiques, cette fois plus importante que dans le passé récent. Comme d’habitude, c’est nous qui en sommes les victimes. Cette crise, comme toutes les crises capitalistes, résulte de la poursuite incontrôlable des profits qui est le moteur du système capitaliste.
Tandis que toutes les entreprises capitalistes chassent les profits, il est inévitable qu’un secteur ou un autre de l’économie capitaliste produise plus qu’il ne peut vendre. Cette fois c’était le secteur de la construction de logements aux États-Unis. Sa surexpansion a eu un effet immédiat sur le secteur bancaire qui, dans sa propre chasse aux profits, a eu recours à des pratiques douteuses. Cela a touché d’autres secteurs à tour de rôle et continue encore à se répandre dans l’économie. C’est là où nous en sommes aujourd’hui, avec les entreprises qui ferment et le chômage qui monte à côté des besoins non satisfaits.
Face à ce tsunami économique les gouvernements ont été perdus. Ils ont dépanné les banques mais à part cela tout ce qu’ils ont fait est de faire marcher la blanche à billets. Mais cela ne fera pas faire remonter la production. Cela ne donnera plus tard comme résultat que l’inflation. Encore une démonstration que les gouvernements ne contrôlent pas la façon dont l’économie capitaliste fonctionne.
L’économie capitaliste se redressera tôt ou tard mais d’elle-même, non pas comme résultat d’une action gouvernementale quelconque. Et non sans faire souffrir la classe travailleuse pour bien des mois à venir.
La reprise ne peut se faire sans que le taux de profit ne se redresse. Ce que les employeurs poursuivent activement en imposant des blocages, voire des diminutions, de salaires, des attaques aux régimes de retraite et toutes autres choses auxquelles ils peuvent penser pour réduire les coûts du travail. Certains ont même eu l’effronterie de demander à leurs employés de travailler pour rien. Entretemps les employeurs et les politiciens insistent que la misère doit s’étendre aux fonctionnaires.
Il faut que les travailleurs résistent. Mais la crise a poussé la balance des forces encore plus en faveur des employeurs. Dans les meilleures des circonstances, lorsque la production s’étend et qu’il y a une pénurie de travail, les syndicats luttent durement pour faire monter les salaires un peu plus que les prix. Aujourd’hui, quand la production tombe et le chômage monte, les syndicats ne peuvent faire davantage que retarder le déclin, empêcher que les choses empirent.
Posez-vous donc cette question : pourquoi devons-nous refaire les mêmes luttes continuellement ? Est-ce là le seul avenir ? Oui, aussi longtemps que le système capitaliste avec sa production en vue du profit existera. Heureusement le capitalisme n’est pas la seule façon d’organiser la production et la distribution de ce dont nous avons besoin. Il y a une alternative.
Apprenons la leçon de l’histoire qu’aucun gouvernement ne peut manipuler le capitalisme de façon à assurer de façon permanente le plein emploi et les augmentations salariales régulières. Même si cela était possible, l’exploitation du travail salarié sur laquelle se base le capitalisme existerait toujours.
Nous, travailleurs, nous pouvons — et nous devons — nous organiser pour mettre un fin au système capitaliste qui nous oblige à nous salarier. Nous devons nous organiser pour le remplacer par un système basé sur la production de ce dont nous avons besoin simplement parce que nous en avons besoin et non pas pour faire des profits comme actuellement. La production pour l’usage et non plus la production en vue du profit. Mais nous ne pouvons décider de ce qui sera produit sans posséder et gérer également les moyens de production. Bref, ce qu‘il faut, c’est le socialisme, la possession en commun et la gestion démocratique des moyens de production.
Pour le réaliser, il faut que nous entreprenions une action politique. Il faut que nous nous organisions non seulement en syndicats mais aussi dans un parti politique ayant le socialisme comme seul but et seule politique, un instrument que les travailleurs puissent utiliser afin de gagner le contrôle du pouvoir politique en vue de mettre fin au capitalisme et à son système de salariat et d’introduire à sa place un système basé sur la possession en commun et la gestion démocratique des moyens de production, pour que ceux-ci puissent être utilisés pour satisfaire les besoins de la population, en accord avec le principe « De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins ».
Tandis que toutes les entreprises capitalistes chassent les profits, il est inévitable qu’un secteur ou un autre de l’économie capitaliste produise plus qu’il ne peut vendre. Cette fois c’était le secteur de la construction de logements aux États-Unis. Sa surexpansion a eu un effet immédiat sur le secteur bancaire qui, dans sa propre chasse aux profits, a eu recours à des pratiques douteuses. Cela a touché d’autres secteurs à tour de rôle et continue encore à se répandre dans l’économie. C’est là où nous en sommes aujourd’hui, avec les entreprises qui ferment et le chômage qui monte à côté des besoins non satisfaits.
Face à ce tsunami économique les gouvernements ont été perdus. Ils ont dépanné les banques mais à part cela tout ce qu’ils ont fait est de faire marcher la blanche à billets. Mais cela ne fera pas faire remonter la production. Cela ne donnera plus tard comme résultat que l’inflation. Encore une démonstration que les gouvernements ne contrôlent pas la façon dont l’économie capitaliste fonctionne.
L’économie capitaliste se redressera tôt ou tard mais d’elle-même, non pas comme résultat d’une action gouvernementale quelconque. Et non sans faire souffrir la classe travailleuse pour bien des mois à venir.
La reprise ne peut se faire sans que le taux de profit ne se redresse. Ce que les employeurs poursuivent activement en imposant des blocages, voire des diminutions, de salaires, des attaques aux régimes de retraite et toutes autres choses auxquelles ils peuvent penser pour réduire les coûts du travail. Certains ont même eu l’effronterie de demander à leurs employés de travailler pour rien. Entretemps les employeurs et les politiciens insistent que la misère doit s’étendre aux fonctionnaires.
Il faut que les travailleurs résistent. Mais la crise a poussé la balance des forces encore plus en faveur des employeurs. Dans les meilleures des circonstances, lorsque la production s’étend et qu’il y a une pénurie de travail, les syndicats luttent durement pour faire monter les salaires un peu plus que les prix. Aujourd’hui, quand la production tombe et le chômage monte, les syndicats ne peuvent faire davantage que retarder le déclin, empêcher que les choses empirent.
Posez-vous donc cette question : pourquoi devons-nous refaire les mêmes luttes continuellement ? Est-ce là le seul avenir ? Oui, aussi longtemps que le système capitaliste avec sa production en vue du profit existera. Heureusement le capitalisme n’est pas la seule façon d’organiser la production et la distribution de ce dont nous avons besoin. Il y a une alternative.
Apprenons la leçon de l’histoire qu’aucun gouvernement ne peut manipuler le capitalisme de façon à assurer de façon permanente le plein emploi et les augmentations salariales régulières. Même si cela était possible, l’exploitation du travail salarié sur laquelle se base le capitalisme existerait toujours.
Nous, travailleurs, nous pouvons — et nous devons — nous organiser pour mettre un fin au système capitaliste qui nous oblige à nous salarier. Nous devons nous organiser pour le remplacer par un système basé sur la production de ce dont nous avons besoin simplement parce que nous en avons besoin et non pas pour faire des profits comme actuellement. La production pour l’usage et non plus la production en vue du profit. Mais nous ne pouvons décider de ce qui sera produit sans posséder et gérer également les moyens de production. Bref, ce qu‘il faut, c’est le socialisme, la possession en commun et la gestion démocratique des moyens de production.
Pour le réaliser, il faut que nous entreprenions une action politique. Il faut que nous nous organisions non seulement en syndicats mais aussi dans un parti politique ayant le socialisme comme seul but et seule politique, un instrument que les travailleurs puissent utiliser afin de gagner le contrôle du pouvoir politique en vue de mettre fin au capitalisme et à son système de salariat et d’introduire à sa place un système basé sur la possession en commun et la gestion démocratique des moyens de production, pour que ceux-ci puissent être utilisés pour satisfaire les besoins de la population, en accord avec le principe « De chacun selon ses capacités, à chacun selon ses besoins ».
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