mardi 1 février 2011
Réformisme ou révolution ?
« Réformisme ou révolution ? » n'est pas un faux dilemme. C'est réellement un choix à faire. Ou vous êtes pour la transformation rapide et radicale de la société en socialisme suivant la prise du pouvoir politique par une majorité socialiste (révolution), ou vous êtes pour la tentative de transformer la société graduellement, par pression sur les gouvernements capitalistes ou par votre propre participation dans la gestion du capitalisme (réformisme).
Le réformisme a échoué misérablement au cours des années et il en a résulté que ce n'est pas les partis sociaux-démocrates qui ont chances le capitalisme, mais plutôt le capitalisme qui a changé ces partis en gestionnaires de la société capitaliste
Le réformisme est basé sur une conception fondamentalement erronnée sur la manière dont fonctionne et doit fonctionner le capitalisme. Ils ignorant le fait que le capitalisme est un système de classe qui ne peut fonctionner que pour l'intérêt de la classe qui possède et contrôle les moyens de production. Le capitalisme fonctionne sur les profits tirés de la classe salariée et par conséquent ne peut être réformé de manière à fonctionner dans son intérêt.
Des réformes peuvent être mises en application sous le capitalisme, mais soit ces réformes servent les intérêts de quelque section de la classe capitaliste, soit leurs effets sont rendus nuls par le fonctionnement de l'économie capitaliste. Les réformistes, peuvent-ils nommer une seule réforme qui n'a pas connu ce sort ? La politique souvent proposée pour surmonter cela — une réforme suivant l'autre à un taux toujours croissant — est assez irréaliste, parce qu'une telle politique serait impossible sans un très haut niveau de compréhension politique de la part de la majorité de la classe salariée et si la classe salariée a atteint un tel niveau de conscience politique, ne devrait-elle pas plutôt abolir le capitalisme par le seul acte révolutionnaire d'expropriation de la classe capitaliste pour le bénéfice de la communauté tout entière ?
Les véritables réformes, c.-à-d., des mesures gouvernementales qui bénéficient à la classe salariée, ne sont pas possibles sous le capitalisme, sauf sur une base temporaire.
Par conséquent, baser une stratégie pour l'établissement du socialisme sur une réformation graduelle du capitalisme est futile. Non seulement une telle stratégie ne conduit pas vers le socialisme et n'améliore pas le sort de la classe salariée, mais aussi elle conduit le parti qui poursuit une telle stratégie à faire partie de la machinerie du gouvernement du capitalisme.
Ce ne sont pas les gouvernements, si bien intentionnés ou déterminés soient-ils, qui déterminent comment le capitalisme fonctionne ; c'est plutôt le fonctionnement du capitalisme qui détermine ce que les gouvernements peuvent faire. Le capitalisme est un système basé sur la vente pour le profit, un système qui ne peut fonctionner que dans l'intérêt de ceux qui possèdent et contrôlent les moyens de production. Ceci est un fait que tous les gouvernements, même ceux considérés comme « progressistes », doivent reconnaître tôt ou tard. Aussi longtemps que le capitalisme subsiste la priorité doit être donnée au profit. Par conséquent, tous les partis qui prennent part au fonctionnement du capitalisme — seul ou en coalition -- doivent inévitablement agir contre les intérêts de la classe salariée, non seulement parce que les profits sont issus de l'exploitation de la classe salariée mais aussi parce que la nature du profit signifie que la production ne peut être programmée pour satisfaire les besoins humains.
Le capitalisme est un système qui ne peut tout simplement être réformé de manière à fonctionner dans l'intérêt de la classe majoritaire de travailleurs salariés. La seule solution à leurs problèmes est l'établissement du socialisme, une société sans classes basée sur la propriété commune et le contrôle démocratique des moyens de production, avec une production basée sur l'utilité et les besoins et non sur le profit. L'unique programme socialiste est celui qui appelle à l'établissement du socialisme et qui ne contient aucune demande de réforme du capitalisme.
Le réformisme a échoué misérablement au cours des années et il en a résulté que ce n'est pas les partis sociaux-démocrates qui ont chances le capitalisme, mais plutôt le capitalisme qui a changé ces partis en gestionnaires de la société capitaliste
Le réformisme est basé sur une conception fondamentalement erronnée sur la manière dont fonctionne et doit fonctionner le capitalisme. Ils ignorant le fait que le capitalisme est un système de classe qui ne peut fonctionner que pour l'intérêt de la classe qui possède et contrôle les moyens de production. Le capitalisme fonctionne sur les profits tirés de la classe salariée et par conséquent ne peut être réformé de manière à fonctionner dans son intérêt.
Des réformes peuvent être mises en application sous le capitalisme, mais soit ces réformes servent les intérêts de quelque section de la classe capitaliste, soit leurs effets sont rendus nuls par le fonctionnement de l'économie capitaliste. Les réformistes, peuvent-ils nommer une seule réforme qui n'a pas connu ce sort ? La politique souvent proposée pour surmonter cela — une réforme suivant l'autre à un taux toujours croissant — est assez irréaliste, parce qu'une telle politique serait impossible sans un très haut niveau de compréhension politique de la part de la majorité de la classe salariée et si la classe salariée a atteint un tel niveau de conscience politique, ne devrait-elle pas plutôt abolir le capitalisme par le seul acte révolutionnaire d'expropriation de la classe capitaliste pour le bénéfice de la communauté tout entière ?
Les véritables réformes, c.-à-d., des mesures gouvernementales qui bénéficient à la classe salariée, ne sont pas possibles sous le capitalisme, sauf sur une base temporaire.
Par conséquent, baser une stratégie pour l'établissement du socialisme sur une réformation graduelle du capitalisme est futile. Non seulement une telle stratégie ne conduit pas vers le socialisme et n'améliore pas le sort de la classe salariée, mais aussi elle conduit le parti qui poursuit une telle stratégie à faire partie de la machinerie du gouvernement du capitalisme.
Ce ne sont pas les gouvernements, si bien intentionnés ou déterminés soient-ils, qui déterminent comment le capitalisme fonctionne ; c'est plutôt le fonctionnement du capitalisme qui détermine ce que les gouvernements peuvent faire. Le capitalisme est un système basé sur la vente pour le profit, un système qui ne peut fonctionner que dans l'intérêt de ceux qui possèdent et contrôlent les moyens de production. Ceci est un fait que tous les gouvernements, même ceux considérés comme « progressistes », doivent reconnaître tôt ou tard. Aussi longtemps que le capitalisme subsiste la priorité doit être donnée au profit. Par conséquent, tous les partis qui prennent part au fonctionnement du capitalisme — seul ou en coalition -- doivent inévitablement agir contre les intérêts de la classe salariée, non seulement parce que les profits sont issus de l'exploitation de la classe salariée mais aussi parce que la nature du profit signifie que la production ne peut être programmée pour satisfaire les besoins humains.
Le capitalisme est un système qui ne peut tout simplement être réformé de manière à fonctionner dans l'intérêt de la classe majoritaire de travailleurs salariés. La seule solution à leurs problèmes est l'établissement du socialisme, une société sans classes basée sur la propriété commune et le contrôle démocratique des moyens de production, avec une production basée sur l'utilité et les besoins et non sur le profit. L'unique programme socialiste est celui qui appelle à l'établissement du socialisme et qui ne contient aucune demande de réforme du capitalisme.
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