dimanche 2 décembre 2012
A bas les dirigeants
Mais ce n'est pas parce que des moutons sont mangés et les autres tondus que les moutons vont cesser de bêler sous la conduite des bergers et des chiens du troupeau ! Seulement voilà: le troupeau populaire n'est pas un troupeau ovin et les travailleurs ont sur bovins et ovins l'avant âge de pouvoir réfléchir.
Le grand savant L. H. Morgan a écrit: « Avant la découverte du fer et de son utilisation, la civilisation n'était pas possible ». Il faut en effet les conditions matérielles nécessaires pour que le cerveau humain puisse y réfléchir des solutions à son avantage. Et tant que les principes du socialisme n'auront pas été propagés au sein de la classe travailleuse le cerveau humain ne sera pas à même de réfléchir leur supériorité sur tous les bavardages d'unions de la gauche ou pour un mouvement populaire.
lundi 12 novembre 2012
Ils ont raison (11)
Le Mouvement Zeitgeist propose que nous travaillions à la mise en place d'un modèle économique mondial basé sur les ressources, dans lequel les ressources planétaires sont reçues en tant qu'héritage commun de tous les habitants de la Terre. La pratique actuelle de rationalisation des ressources par le biais de méthodes monétaires est impertinente, contre-productive, et est loin de satisfaire les besoins de l'humanité.
Simplement, un Modèle d'Économie Basée sur les Ressources utilise les ressources existantes - plutôt que l'argent - pour fournir une méthode de distribution équitable de la manière la plus humaine et efficace possible. Dans un système dans lequel tous les biens et services sont mis à disposition de chacun sans l'utilisation d'argent, de crédit, de troc ou toute autre forme de dette ou servitude.
Afin de mieux comprendre ce modèle, considérez ceci. Si tout l'argent dans le monde disparaissait du jour au lendemain, tant que les terres arables, les usines, le personnel et les autres ressources étaient laissées intactes, nous pourrions construire tout ce dont nous avons besoin pour satisfaire la plupart des besoins humains. Ce n'est pas d'argent dont les gens ont besoin, mais plutôt d'un accès à la plupart de leurs besoins sans avoir à s'inquiéter à propos de la sécurité financière ou avoir à recourir à une bureaucratie gouvernementale. Dans une économie d'abondance basée sur les ressources, l'argent deviendrait impertinent.
Nous sommes arrivés à un moment où les nouvelles innovations dans la science et la technologie peuvent facilement fournir une abondance pour tous les peuples du monde. Il n'est plus nécessaire de perpétuer le retrait conscient d'efficacité par l'obsolescence planifiée, perpétuée par notre système de profit vieillissant et périmé.
jeudi 27 septembre 2012
La spéculation immobilière
Parce que les spéculateurs immobiliers deviennent riches si vite et sans avoir à travailler, ils sont toujours impopulaires, spécialement parce que les maisons des travailleurs ordinaires doivent souvent être démolies pour faire place à des édifices à bureaux, aggravant ainsi le problème du logement. Le fait est, cependant, que la spéculation immobilière est une conséquence inévitable de la propriété privée des terrains. Les propriétaires privés de terrains monopolisent une partie de la surface de la Terre et, en conséquence, sont en position de demander un paiement pour leur usage non seulement sans avoir à travailler mais aussi sans avoir à investir de capital.
La terre, n'étant pas un produit du travail, n'a pas de valeur ; elle n'a seulement qu'un prix qui est déterminé par l’offre et la demande. Le prix de la terre est déterminé en fait par la capitalisation de la location espérée sur un certain nombre d'années, et la location espérée dépend de la demande pour son usage. Si, comme a Bruxelles, il y a une demande sans cesse croissante de terrains pour la construction de bureaux, alors le prix des terrains augmentera, et ce tant et aussi longtemps que la demande croîtra.
Ceux qui possèdent des terrains, particulièrement ceux possédant des terrains avec des édifices à bureaux vacants, peuvent faire de l'argent de cette situation. C'est pourquoi un nombre des capitalistes investit maintenant dans l'achat de terrains pour édifices à bureaux et dans la spéculation des augmentations futures de leurs prix, c’est-à-dire sur la location qu'ils peuvent en obtenir. Cette construction d’édifices à bureaux pour location à une date ultérieure est fondamentalement ce que représente la spéculation immobilière moderne.
Les socialistes sont résolument contre la propriété privée de la terre mais nous ne favorisons pas son abolition isolée sous le capitalisme parce que cela ne constituerait qu'une simple reforme laquelle ne résoudrait pas le problème du logement, pas plus qu'aucun autre problème confrontant la classe travailleuse. Nous nous prononçons pour l'abolition de la propriété de classe des instruments de production faits par l'homme tout comme pour la terre et les ressources naturelles. Nous voulons un monde dans lequel tous les moyens et instruments de production et de distribution sont devenus l’héritage commun de toute l'humanité, de manière à ce que, sous contrôle démocratique, ils puissent être utilisés pour produire non pour la vente avec en vue le profit mais uniquement pour satisfaire les besoins humains.
samedi 8 septembre 2012
Deux vidéos sur un monde sans argent
http://socialisme-mondial.blogspot.co.uk/2011/09/forum-canadien.html
Nous reproduisons ici donc ce message afin de ne pas le perdre:
Deux vidéos sur un monde sans argent:
http://www.youtube.com/watch?v=BjV0ByAV_oY
http://www.freeworldcharter.org/fr
jeudi 5 juillet 2012
L'Algérie : 50 ans de capitalisme
Algérie : lutte des chefs
Une chose qui ne manque pas en Algérie, ce sont des « avant-gardes » politiques. D'abord il y a le Parti du FLN lui-même qui, d'après son statut, s'est arrogé le titre d'« avant-garde du peuple algérien ». L'ex-PC algérien s'appelle maintenant le « Parti de l'Avant-Garde Socialiste» et Mohamed Boudiaf et son PRS se vouaient à « la construction d'un parti révolution naire d'avant-garde ». Puis il y a les trotskystes et autres léninistes qui rêvent « d'un véritable parti d'avant-garde révolutionnaire capable de diriger les masses prolétariennes et exploitées dans la lutte contre la bourgeoisie » (El-Oumani, sept-oct 1981).
En effet Lénine fut le premier à élaborer de façon cohérente un projet de parti d'avant-garde. Dans sa brochure Que Faire ? (1902), se basant, sur la présupposition que « livrée à ses seules forces, la classe ouvrière ne peut arriver qu'à la conscience trade-unioniste », il en tira la conclusion que la conscience socialiste devrait lui être apportée par des « intellectuels révolutionnaires socialistes ». Il préconisait une organisation composée « avant tout et principalement d'hommes dont la profession est l'action révolutionnaire », c'est-à-dire un parti d'avant-garde, une minorité consciente, qui dirigerait la majorité inconsciente dans une insurrection.
Cette théorie était le contraire de celle de Marx qui proclamait que "l'émancipation de la classe ouvrière doit être l'oeuvre des travailleurs eux-mêmes » (Statuts généraux de l'AIT, 1864) et qui déclarait qu'il ne pouvait collaborer avec « des gens qui expriment ouvertement que les ouvriers sont trop incultes pour s'émanciper eux-mêmes et qu'ils doivent donc être libérés d'abord d'en haut, par les grands et philanthropes petits-bourgeois » (Lettre circulaire, sept 1879).
Néanmoins la théorie de Lénine était attrayante pour les révolutionnaires anti-tsaristes en Russie puisqu'elle reflétait parfaitement leur aspiration à se substituer à la bourgeoisie privée, trop faible et trop liée au régime tsariste pour agir elle-même, dans la révolution anti-tsariste et bourgeoise qui se préparait — « bourgeoise » dans ce sens qu'elle allait écarter tous les obstacles féodaux au développement du capitalisme en Russie.
En 1917, suite à l'effondrement de l'Etat tsariste sous l'impact de la Première Guerre mondial, Lénine et les bolcheviques, organisés en parti d'avant-garde, s'emparèrent du pouvoir et liquidèrent le tsarisme et le féodalisme en Russie. A leur place ils développèrent l'industrie sous la forme d'un capitalisme d'Etat. Plus tard, sous Staline, grâce à son mono pole du pouvoir, cette avant-garde (ou plutôt la partie qui en restait après les purges de Staline) s'est transformée en nouvelle classe dirigeante et privilégiée, la bourgeoisie d'Etat oui règne en Russie capitaliste d'Etat encore aujourd'hui.
Du point de vue historique donc, la théorie du parti d'avant-garde était l'idéologie d'une future bourgeoisie d'Etat qui voulait utiliser le mécontentement des travailleurs et des paysans pour écarter la vieille classe dirigeante et s'installer à sa place.
Dans ce qu'on appelle le Tiers Monde cette idéologie joue encore le même rôle aujourd'hui : c'est l'idéologie des groupes qui aspirent à devenir une nouvelle classe dirigeante sur la base du capitalisme d'Etat. Le conflit entre les diverses « avant-gardes » en Algérie-Parti-FLN, PAGS, PRS, trotskystes, etc. — s'explique en tant que conflit entre candidats rivaux pour obtenir la position de classe gouvernante et exploiter les travailleurs et les paysans. Mais à quoi cela sert-il de remplacer un pouvoir colonial ou une bourgeoisie privée par une bourgeoisie d'Etat, ou de remplacer une bourgeoisie d'Etat par une autre ?
Quelle leçon en tirer ? Que le parti d'avant-garde est à rejeter en tant que forme d'organisation de la classe travailleuse. Pour s'émanciper en établissant une société sans classes et sans salariat dans laquelle la communauté tout entière possédera et administrera démocratiquement, dans son propre intérêt, les moyens et instruments de production et de distribution des richesses (« le vrai socialisme ») les travailleurs n'ont pas besoin de leaders, ni de chefs, ni de dirigeants, ni de meneurs — ni d'aucune avant-garde quelle qu'elle soit — mais seulement de leur propre auto-organisation démocratique et d'une volonté socialiste résolue.
En 1848 déjà Marx et Engels déclaraient que « tous les mouvements historiques ont été, jusqu'ici, accomplis par des minorités ou au profit des minorités. Le mouvement prolétarien est le mouvement autonome de l'immense majorité au profit de l'immense majorité » (Le Manifeste communiste). Presque cinquante ans plus tard Engels précisait :
[quote] Le temps des coups de main, des révolutions exécutées par de pet ites minorités conscientes à la tête des masses inconscientes, est passé. Là où il s'agit d'une transformation complète de l'organisation de la société, il faut que les masses elles-mêmes y coopèrent, qu'elles aient déjà compris elles-mêmes de quoi il s'agit, pour quoi ils interviennent, corps et âme (Introduction, 1895 à Les luttes des classes en France de Marx).[/quote]Une révolution dirigée par un parti d'avant-garde, étant une révolution minoritaire, ne conduirait inéluctablement qu'à un gouvernement par une minorité, comme l'histoire l'a démontré maintes fois. Seule une révolution majoritaire peut aboutir à une société sans classes.
(Socialisme Mondial 21, automne 1982)mercredi 13 juin 2012
lundi 23 avril 2012
mardi 3 avril 2012
Ils ont raison (10)
LE PLUS GROS CANULAR DU SIECLE
La plus grosse mystification du siècle, c'est de prétendre faire du socialisme en conservant le salariat. Le problème est qu'il n'y a pas de capital sans salariat et inversement. Inciter donc à de telles croyances est du même acabit que de parler de la « suppression du féodalisme par la nationalisation des propriétés des grands féodaux »... sans abolir le servage. Le plus ou moins d'autogestion ou de participation accordé aux serfs récalcitrants pour les motiver aux corvées ne change rien à la servitude. Même chose pour le salariat. Imaginez une usine autogérée fabriquant dés matraques de C.R.S. ou des gadgets qui s'usent très vite dès qu'on s'en sert, avec à la tète un patron autogestionnaire et toujours des salaires. Donc une fois pour toutes, nous sommes dans une société salariale et non pas — seulement — de « profit », « industrielle » ou « capitaliste ». De la même façon que la société féodale ne fut pas seulement de privilège, agraire ou artisanale, mais de servage.
C'est important d'annoncer le comment de la mise en servitude. Pour en finir avec lui. Pour démystifier le creux des mots qui nous abusent. Tenez, on nous parle souvent de « transition vers le socialisme » : pas possible ! Entre l'esclave et le non-esclave, entre les salariés solitaires et soumis et les producteurs librement associés et fédérés, it n'y a pas de transition possible. Parler de transition, c'est mettre de côté l'abolition du salariat, changer la façade du capital, supprimer son caractère privé, l'étatiser. Si le salariat devenait salariat d'Etat, ça ne changerait rien au mode de servitude et d'atomisation de l'existence. A l'ennui au travail, aux travaux socialement inutiles, à l'aliénation par le salaire, à la soumission aux autorités et autres « impératifs économiques et étatiques ». Ça renouvellerait un peu les hiérarchies : les bureaucrates au lieu des actionnaires. Les cadres, ça reste, ça suit les uns ou les autres. Et puis tout n'a qu'un temps. L'ordre revient vite, il faut savoir attendre. Fiat est à Moscou, Nivéa et Shell à Budapest. Et Pékin ? Ça vient, merci.
(Claude Berger, Pour l’abolition du salariat, 1976)
samedi 10 mars 2012
samedi 3 mars 2012
Deux réformistes se rencontrent
"Nous devons réformer le la façon dont fonctionne la finance et le capitalisme (...) Nous sommes deux dirigeants qui avons une approche commune".
vendredi 3 février 2012
L'échec inévitable de François Hollande
Tout simplement on ne peut faire marcher le système capitaliste dans l'intérêt de la grande majorité. Le capitalisme marche selon des lois économiques -- priorité aux profits -- que tout gouvernement doit respecter. Si un gouvernement essaie de les contrecarrer il va échouer et tôt ou tard il sera obligé même de les faire appliquer. C'était ça le sort triste du gouvernement de François Mitterrand après 1981. Pour connaitre ou se rappeler de ce que s'est passé voir cette brochure.
lundi 2 janvier 2012
Qui sont « les 99% » ?
On entend par bourgeoisie la classe des capitalistes modernes, propriétaires des moyens de production sociale et qui emploient le travail salarié. On entend par prolétariat la classe des ouvriers salariés modernes qui, privés de leurs propres moyens de production, sont obligés, pour subsister, de vendre leur force de travail.