samedi 17 août 2013
Et les actes antisociaux ?
L'homme aurait peut-être certains instincts fondamentalement mauvais qui le pousser aient à commettre des actes antisociaux ? Mais cela n'est nullement prouvé, au contraire. Les études anthropologiques tendent à montrer que les hommes et les femmes, dans des sociétés basées sur la coopération et la propriété en commun (c'est-à-dire dans certaines communautés primitives), ne sont ni agressifs, ni compétitifs, ni violents.
Dans notre société par contre les actes antisociaux ont pris de telles proportions que beaucoup de gens sont tentés d'en attribuer la cause à la nature humaine. Comme d'autre part le système social dans lequel nous vivons s'est étendu pratiquement au monde entier, on trouve un peu partout les mêmes manifestations criminelles, et l'on en tire la même conclusion erronée : « voilà : même violence, mêmes crimes ici et là — ce doit être la faute de la nature humaine ». On devrait plutôt dire : « même système social partout, même division en deux classes où l'une possède pratiquement tout et l'autre pratiquement rien, même système du salariat, même besoin de la police et de l'armée pour maintenir le statu quo et protéger la propriété de la classe possédante — et donc mêmes réactions violentes chez ceux qui, dans cette société, pour une raison ou pour une autre arrivent moins bien que d'autres à supporter leurs mauvaises conditions de vie ».
Cela dit, s'il y avait, dans un monde socialiste, des problèmes d'ordre antisocial, ce serait aux membres de cette société de les résoudre selon chaque cas particulier. Ce qui est sûr c'est que la répression policière ne résout rien comme le montrent nos prisons plus pleines que jamais.
Dans notre société par contre les actes antisociaux ont pris de telles proportions que beaucoup de gens sont tentés d'en attribuer la cause à la nature humaine. Comme d'autre part le système social dans lequel nous vivons s'est étendu pratiquement au monde entier, on trouve un peu partout les mêmes manifestations criminelles, et l'on en tire la même conclusion erronée : « voilà : même violence, mêmes crimes ici et là — ce doit être la faute de la nature humaine ». On devrait plutôt dire : « même système social partout, même division en deux classes où l'une possède pratiquement tout et l'autre pratiquement rien, même système du salariat, même besoin de la police et de l'armée pour maintenir le statu quo et protéger la propriété de la classe possédante — et donc mêmes réactions violentes chez ceux qui, dans cette société, pour une raison ou pour une autre arrivent moins bien que d'autres à supporter leurs mauvaises conditions de vie ».
Cela dit, s'il y avait, dans un monde socialiste, des problèmes d'ordre antisocial, ce serait aux membres de cette société de les résoudre selon chaque cas particulier. Ce qui est sûr c'est que la répression policière ne résout rien comme le montrent nos prisons plus pleines que jamais.
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